Névralgie du trijumeau
Définition :
La
névralgie du trijumeau est une douleur faciale paroxystique lancinante,
sévère, due à un trouble du 5e nerf crânien. Le diagnostic est
clinique. Le traitement comprend habituellement la carbamazépine ou la
gabapentine; parfois, une intervention chirurgicale est nécessaire.
La névralgie du trijumeau est généralement provoquée par
Une artère intracrânienne (p. ex., artère cérébelleuse antérieure inférieure, artère basilaire ectasique)
Moins souvent, à une boucle veineuse, qui compriment le 5e nerf crânien (nerf trijumeau) à son entrée dans le tronc cérébral.
Une cause moins fréquente est la compression par une tumeur et, parfois, une plaque de sclérose en plaques dans la zone d'entrée des racines, mais ces causes se distinguent par la présence d'une hypoesthésie et d'autres déficits.
D'autres troubles qui causent des symptômes semblables (p. ex., sclérose en plaques) sont parfois considérés comme une névralgie du trijumeau et parfois non. Reconnaître la cause sous-jacente est important.
Le mécanisme est mal connu. Une théorie suggère que la compression du nerf entraîne une démyélinisation locale, ce qui peut entraîner la genèse d'impulsions ectopiques et/ou une désinhibition des voies de la douleur centrale impliquant le noyau spinal du trijumeau.
Les symptômes de la névralgie du trijumeau sont presque pathognomoniques. Ainsi, certains autres troubles qui causent des douleurs faciales peuvent être différenciés cliniquement:
▪L'hémicrânie paroxystique chronique (syndrome de Sjaastad) se distingue par des crises douloureuses plus longues (5 à 8 min) et son amélioration spectaculaire sous l'effet de l'indométhacine.
▪La douleur post-zostérienne est différenciée par son caractère persistant (sans paroxysmes), un antécédent récent d'éruption caractéristique, la présence de cicatrices et à sa prédilection pour la branche ophtalmique.
▪La migraine, qui peut entraîner des douleurs faciales atypiques, est différenciée par une douleur plus prolongée et souvent pulsatile.
L'examen neurologique est normal dans la névralgie du trijumeau. Ainsi, des déficits neurologiques (habituellement une hypoesthésie faciale) suggèrent que la névralgie du trijumeau comme la douleur est due à un autre cause (p. ex., tumeur, accident vasculaire cérébral, sclérose en plaques, malformation vasculaire, autres lésions comprimant le nerf du trijumeau ou interrompant son trajet dans le tronc cérébral).
Étiologie :
La névralgie du trijumeau est généralement provoquée par
Une artère intracrânienne (p. ex., artère cérébelleuse antérieure inférieure, artère basilaire ectasique)
Moins souvent, à une boucle veineuse, qui compriment le 5e nerf crânien (nerf trijumeau) à son entrée dans le tronc cérébral.
Une cause moins fréquente est la compression par une tumeur et, parfois, une plaque de sclérose en plaques dans la zone d'entrée des racines, mais ces causes se distinguent par la présence d'une hypoesthésie et d'autres déficits.
D'autres troubles qui causent des symptômes semblables (p. ex., sclérose en plaques) sont parfois considérés comme une névralgie du trijumeau et parfois non. Reconnaître la cause sous-jacente est important.
Le mécanisme est mal connu. Une théorie suggère que la compression du nerf entraîne une démyélinisation locale, ce qui peut entraîner la genèse d'impulsions ectopiques et/ou une désinhibition des voies de la douleur centrale impliquant le noyau spinal du trijumeau.
Symptomatologie
La douleur survient dans le territoire d'une ou plusieurs branches sensitives du nerf trijumeau, le plus souvent la branche maxillaire. La douleur est paroxystique, dure de quelques secondes à 2 min, mais les accès peuvent rapidement récidiver. Elle est lancinante, intense et parfois invalidante. La douleur peut souvent être déclenchée en touchant une zone gâchette du visage (p. ex., mastication, brossage des dents ou en souriant). Dormir sur le côté atteint est souvent intolérable.
▪Diagnostic
▪ Bilan clinique
Les symptômes de la névralgie du trijumeau sont presque pathognomoniques. Ainsi, certains autres troubles qui causent des douleurs faciales peuvent être différenciés cliniquement:
▪L'hémicrânie paroxystique chronique (syndrome de Sjaastad) se distingue par des crises douloureuses plus longues (5 à 8 min) et son amélioration spectaculaire sous l'effet de l'indométhacine.
▪La douleur post-zostérienne est différenciée par son caractère persistant (sans paroxysmes), un antécédent récent d'éruption caractéristique, la présence de cicatrices et à sa prédilection pour la branche ophtalmique.
▪La migraine, qui peut entraîner des douleurs faciales atypiques, est différenciée par une douleur plus prolongée et souvent pulsatile.
L'examen neurologique est normal dans la névralgie du trijumeau. Ainsi, des déficits neurologiques (habituellement une hypoesthésie faciale) suggèrent que la névralgie du trijumeau comme la douleur est due à un autre cause (p. ex., tumeur, accident vasculaire cérébral, sclérose en plaques, malformation vasculaire, autres lésions comprimant le nerf du trijumeau ou interrompant son trajet dans le tronc cérébral).
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